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Comme un air de Mai 68 - Alors que la contestation couve toujours en Turquie contre le Premier ministre, Recep Tayyip Erdoğan, le Brésil est touché à son tour par des manifestations massives dans tout le pays. Des jeunes, diplômés et sans appartenance à un parti politique, forment le gros des protestataires. - Après Istanbul, Rio ? Depuis le lundi 10 juin, des dizaines de milliers de personnes descendent dans les rues d’une douzaine de grandes villes du Brésil pour protester « contre tout et contre tous ». Lundi dernier, ils étaient plus de 100 000 à battre le pavé à Rio, 65 000 à São Paulo et près de 10 000 à Brasilia, la capitale. Les manifestations totalement imprévues, et improvisées grâce aux réseaux sociaux, ont réuni au total plus de 250 000 personnes, en majorité des jeunes. Du jamais vu depuis la mobilisation de 1992, qui réclamait le départ du président Fernando Collor pour corruption. Cette fois, à un an de la Coupe du monde de football au Brési">
C dans l'air
Comme un air de Mai 68 - Alors que la contestation couve toujours en Turquie contre le Premier ministre, Recep Tayyip Erdoğan, le Brésil est touché à son tour par des manifestations massives dans tout le pays. Des jeunes, diplômés et sans appartenance à un parti politique, forment le gros des protestataires. - Après Istanbul, Rio ? Depuis le lundi 10 juin, des dizaines de milliers de personnes descendent dans les rues d’une douzaine de grandes villes du Brésil pour protester « contre tout et contre tous ». Lundi dernier, ils étaient plus de 100 000 à battre le pavé à Rio, 65 000 à São Paulo et près de 10 000 à Brasilia, la capitale. Les manifestations totalement imprévues, et improvisées grâce aux réseaux sociaux, ont réuni au total plus de 250 000 personnes, en majorité des jeunes. Du jamais vu depuis la mobilisation de 1992, qui réclamait le départ du président Fernando Collor pour corruption. Cette fois, à un an de la Coupe du monde de football au Brésil et pendant la ...
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